Publié à l’origine sur Forbes.
« Je me sens déjà prête pour la retraite et je n’ai que 30 ans ! » m’a récemment dit au téléphone une cliente récente, Erin. Elle travaillait dans un centre de recherche depuis l’obtention de son diplôme et se sentait léthargique et non exposée en entrant dans le laboratoire tous les jours. « Mon cerveau est tellement brumeux que j’ai l’impression que mes grands-parents essaient de se souvenir des noms de mes collègues, sans parler de me concentrer sur tout mon travail… »
Bien qu’elle n’en soit pas encore consciente, Erin était dans un état d’épuisement dans sa carrière. Malheureusement, elle n’est pas la seule dans ce cas: une étude Gallup a révélé que les deux tiers des personnes souffrent d’épuisement professionnel à un moment donné de leur carrière et sont particulièrement répandues chez les Millennials, qui, selon l’American Psychological Association, sont les plus épuisés et stressés. génération dans la main-d’œuvre. Et mesdames, j’ai le regret de vous informer que, selon les recherches de l’Université de Montréal, l’épuisement professionnel est plus fréquent chez les femmes que chez les hommes.
Non seulement Erin était paresseuse et peu inspirante au travail, mais elle avait aussi du mal à dormir la nuit, éprouvant un niveau élevé d’anxiété et un manque d’appétit. Même son café au lait préféré n’était plus un choix agréable. Bien que je ne sois pas un expert de la santé, il était clair pour moi qu’il s’agissait d’indicateurs d’épuisement, le résultat d’une multitude de causes telles que le manque de contrôle, la dynamique dysfonctionnelle du lieu de travail et le déséquilibre extrême, pour n’en nommer que quelques-unes.
Si vous voulez passer à une carrière où l’épuisement professionnel n’est pas aussi courant, ou si vous êtes dans un domaine où vous vous demandez si l’industrie est la cause de votre épuisement, voici 3 industries tristement célèbres pour l’épuisement professionnel au travail.
1. Médecine.
Une carrière dans le monde médical n’est pas pour les âmes sensibles, en particulier en regardant l’avenir du Covid-19, où les « lignes de front » ont été pleines de travailleurs médicaux luttant pour protéger et sauver des vies, y compris la leur. Une journée facile au bureau est probablement difficile à obtenir en tant qu’infirmière ou médecin, étant donné que 34% du personnel des services d’urgence et 33% des infirmières américaines sont épuisés en raison de tâches de travail excessives et d’exigences élevées.
Cela est particulièrement vrai dans le cas des intervenants d’urgence qui travaillent de longues heures sporadiques, ce qui entraîne une perturbation du rythme circadien et un manque de sommeil. Ce modèle de sommeil non naturel provoque un épuisement chronique des réserves d’énergie et l’activation de l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, la partie du corps qui agit comme un système de réponse au stress. En termes simples, un cycle de sommeil fou est une recette pour l’épuisement.
Pensez-y: Explorez d’autres rôles stationnaires dans l’industrie médicale.
Si vous avez à cœur une carrière en médecine, mais que vous ne savez pas si vous pouvez faire face au stress d’un environnement d’urgence, envisagez quelque chose avec un horaire de travail constant et passez en revue les différents rôles de spécialiste. Les spécialistes tels que les cardiologues et les oncologues ne sont pas aussi susceptibles de s’épuiser que les médecins de famille ou les urgentologues. Il pourrait être utile de se pencher sur d’autres domaines du monde médical, tels que la dermatologie, la radiologie ou le métier d’infirmier. Vous pouvez également explorer une carrière en télésanté, une industrie qui s’attend à connaître une croissance de 64% le reste de l’année et au-delà. La télémédecine offre la flexibilité de travailler pour plusieurs entreprises et même de déterminer le nombre d’heures que vous travaillez, tout en interagissant avec les patients et en fournissant des conseils de santé.
2. La loi.
Les avocats sont connus pour travailler de longues heures fatigantes dans un environnement concurrentiel en évolution rapide. Lorsque les données ont montré que 73% des avocats expriment un sentiment d’épuisement, ce n’était pas trop une surprise. Une partie de cet épuisement professionnel se résume aux exigences du travail lui-même, à la culture dure et aux types de personnalité qui sont naturellement attirés par une carrière en droit.
Selon les recherches, le type de personnalité le plus courant d’un avocat sous Myers-Briggs est un ISFJ, une personne qui, lorsqu’elle ne fait pas son travail dans ses forces, est encline à se surmener et à supprimer ses émotions. Ce type de personnalité dans un environnement de travail compétitif et exigeant peut entraîner un stress et un épuisement élevés.
Pensez-y: Faites l’inventaire de vos métriques.
Bien que le droit soit un domaine qui vous passionne profondément, faites l’inventaire de ce que vous trouvez précieux. Et demandez-vous si votre boussole morale a changé depuis le début de votre carrière. Si vous travaillez en droit et que vous faites référence aux 73% d’avocats épuisés, passez une soirée à énumérer ce que vous appréciez et en quoi vous croyez. Il peut s’agir de valoriser le temps passé en famille, de se battre pour une cause en laquelle vous croyez ou la richesse de la liberté. Fournit… Écrivez-le. Placez cette liste dans un endroit où vous pouvez vous adresser quotidiennement pour voir si la plupart de votre temps est à la hauteur de votre temps. C’est arrivé en fonction de vos valeurs.
À partir de là, mettez vos découvertes en action si vous appréciez profondément les nuits passées à la maison avec votre famille, mais trouvez que votre carrière sera la vôtre. d’un avocat en fusions et acquisitions vous tient éveillé toute la nuit au bureau, envisagez de passer à un rôle juridique tel que le droit de la famille, par exemple, qui peut avoir un horaire plus prévisible. Il s’agit de trouver votre carrière ou une version de votre profession actuelle qui vous donnera la vie que vous voulez.
3. STIM (sciences, technologie, ingénierie et mathématiques)
Les obstacles à l’obtention d’une carrière dans les STIM sont féroces et tout commence avec l’école. Selon USA Today, environ 40% des étudiants entrant dans les sciences, la technologie, l’ingénierie ou les mathématiques quitteront ces programmes dans les quatre ans. L’une des raisons est que ces programmes ont intentionnellement créé une mentalité « plonger ou nager », dans le but de donner aux étudiants confiance en leur choix de carrière. Une fois diplômé, ce n’est pas très différent… Pour rester pertinent dans votre domaine, l’éducation ne peut pas s’arrêter.
Tout cet effort initial porte ses fruits, littéralement, car les travailleurs STEM bénéficient d’un avantage de 26% sur leurs travailleurs non STEM ayant une formation similaire, et même s’ils n’ont pas de carrière dans les STEM, leur formation STEM leur donne un niveau plus élevé. Vous payez quelle que soit la profession.
Bien qu’une augmentation de salaire soit agréable, les STIM sont particulièrement difficiles pour les femmes, qui sont plus susceptibles de faire face à un manque de soutien ainsi qu’à un sentiment d’isolement professionnel; Ce sont d’ailleurs les principales causes d’épuisement sur le lieu de travail. Cet environnement de travail isolant peut être dû en grande partie à la prévalence statistique sur le terrain. Bien que les femmes représentent près de 50 % de la main-d’œuvre, seulement 28 % des rôles dans les STIM sont des femmes, avec seulement 5 % de ces emplois occupés par des femmes noires.
Pensez-y: Créez une communauté de soutien.
Travailler dans une carrière où vous vous sentez isolé ou coincé, en particulier en raison du sexe, de la race ou d’autres minorités démographiques, a un impact négatif. Encouragez une communauté de personnes partageant les mêmes idées et rencontrez-vous régulièrement pour vous soutenir mutuellement. S’il y a d’autres femmes dans votre entreprise qui ont des rôles dans les STIM, commencez une heure mensuelle de café pour parler des bagarres ou proposer des idées et des solutions aux problèmes auxquels vous êtes confrontés. Envisagez d’effectuer une recherche à l’extérieur de votre organisation. et créez un groupe de réunion ou rejoignez une organisation réseau spécifique à votre domaine et à vos données démographiques. L’American Psychological Association note que l’épuisement professionnel est moins susceptible de se produire dans une communauté qui fournit de la positivité et du soutien. Alors que votre bureau n’est pas votre bureau. peut ne pas offrir cela, vous pouvez le chercher. Qui sait, votre prochain emploi en STIM pourrait provenir de toutes ces relations et de l’établissement de relations! Ce n’est pas du tout exagéré quand on sait que 70 à 80% des emplois ne sont jamais affichés en ligne, mais sont plutôt complétés par des recommandations et des réseaux.
J’ai évalué la carrière, l’équilibre travail-vie personnelle et les relations d’Erin, et j’ai constaté que, comme tant de personnes qui viennent me voir pour obtenir des conseils de carrière, Erin avait besoin de se reconnecter avec elle-même pour comprendre plus clairement la prochaine étape. Erin a travaillé comme assistante de recherche qui servait directement aux hôpitaux qui travaillaient dans un temps strict. Le stress d’obtenir des résultats à l’hôpital est rapidement devenu un facteur énorme pour son stress et son anxiété, tandis que la solitude l’a laissée isolée. Malgré tout, elle a toujours eu un amour pour la recherche.
Nous avons travaillé ensemble pour créer un plan, en commençant par nous joindre à un groupe de réseau de femmes en STIM, où elle a pu trouver un rôle dans la recherche qui n’était plus lié aux clients au rythme rapide avec lesquels elle avait travaillé auparavant. Maintenant, il est de retour pour profiter de sa vie professionnelle et du café avec du lait.
Si vous aviez l’impression d’approcher de l’épuisement au début de votre carrière, les études montrent que cela n’a pas d’effets à long terme, mais plus tard dans votre carrière… oui. Prenez donc votre temps et apprenez de cette leçon. Protégez-vous de l’épuisement et ne le répétez pas plus tard sur la route.
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