Une cliente m’a récemment confié que notre travail ensemble l’a tellement inspirée qu’elle veut être coach.
« Vraiment? » J’ai demandé. « Je pensais que vous vouliez vous lancer dans le merchandising de la mode. » Ce changement de plan était nouveau pour moi parce qu’elle semblait tellement excitée par notre plan pour obtenir son prochain emploi à la mode.
— Oui, a-t-elle dit. Mais je pense que j’adorerais faire ça en tant qu’entraîneur… coach en mode et garde-robe. »
De nos jours, il semble que tout le monde veuille travailler avec un coach, apprendre à connaître un coach ou même être coach. Les grandes entreprises américaines dépensent environ 1 milliard de dollars par an en coaching personnel et exécutif, et cela ne répond même pas à la croissance rapide du coaching dans tous les domaines, tant pour les entreprises que pour les particuliers.
Si vous êtes comme moi, les seuls types d’entraîneurs dont vous avez entendu parler quand vous grandissez étaient ceux qui étaient à la limite des jeux sportifs. Dans ce cas, vous vous demandez probablement ce qu’un coach fait réellement dans le monde des affaires.
Les coachs professionnels aident les clients à surmonter les obstacles et à clarifier les blocages émotionnels, mentaux et même physiques qui empêchent le client de se sentir épanoui. Il existe d’innombrables types de coachs : relationnels, commerciaux, nutrition, bien-être, organisationnels, entre autres; Et il y a aussi des coachs de carrière, comme moi.
Vous trouverez souvent des coachs qui maintiennent une pratique privée où ils travaillent avec des clients individuellement ou développent leur entreprise dans des programmes en ligne. Les prix varient des taux horaires aux forfaits. En fait, un coach à la fine pointe de la technologie peut facturer jusqu’à 100 000 $ par an par client, en ne coachant que deux heures par semaine.
Le succès de votre pratique de coaching dépendra de votre vision et de votre personnalité. Il faut beaucoup de temps pour être un entraîneur fantastique… Vous devez maîtriser à la fois le coaching lui-même et le côté commercial d’être un coach. Trop souvent, je rencontre des entraîneurs qui aiment le coaching et détestent vendre. En conséquence, ils luttent dans leur pratique. Il n’y a rien d’inspirant là-dedans… tant pour eux que pour leurs clients. Surtout s’il est un coach de carrière, car la marque de fabrique d’un grand coach de carrière est quelqu’un qui a visiblement créé une grande carrière pour lui-même. Je savais que j’étais destiné à suivre une formation parce que j’aimais aider les gens autant que j’aimais faire des affaires et du marketing.
Voici quelques-uns des autres signes certains que vous devriez lancer une pratique de coaching.
1. Vous êtes passionné par l’investissement en vous-même. Le coaching est une industrie qui vous permet d’annuler les frais pour assister à des événements spirituellement centrés sur le « woo-woo » (pensez-y: séances de brainstorming entrecoupées de mini-soirées dansantes), conférences éducatives émotionnelles et tous les livres de découverte de soi que votre appartement peut contenir. Pour réussir en tant que coach, vous n’avez pas à avoir peur d’investir constamment en vous-même. J’ai investi plus de 200 000 $ dans ma propre formation et ma pratique et je canalise tout cela à mes clients. D’après mon expérience, c’est un trait partagé par les meilleurs entraîneurs. Si vous n’êtes pas prêt à investir en vous-même, pourquoi un client devrait-il investir en vous? Vous ne pouvez pas aider les autres à voir leurs points morts si vous ne pouvez pas voir les vôtres. Les meilleurs entraîneurs reçoivent constamment le soutien d’autres entraîneurs.
2. Vous avez un sens aigu des affaires. Trop d’entraîneurs veulent juste entraîner. Cette motivation et cette passion sont essentielles, mais en tant que coach, vous êtes aussi un entrepreneur solo (jusqu’à ce que vous puissiez engager une équipe pour vous soutenir). Pour le meilleur ou pour le pire, la résistance que vous avez pour le coaching doit être transférée au maintien du résultat final et, quoi qu’il arrive, la gestion d’une entreprise est un travail sérieux. Cela signifie l’image de marque personnelle, la stratégie des médias sociaux, la rédaction d’articles, la discussion avec le public – et cela ne signifie même pas se plonger dans les éléments de gestion financière et de comptabilité de l’entreprise. Il ne s’agit pas d’être capable de le faire, il s’agit de savoir si vous pouvez en profiter suffisamment pour le faire tous les jours. Selon le Bureau of Labor Statistics, les coachs d’affaires et les agents immobiliers ont des taux d’échec similaires, non pas parce qu’ils ne peuvent pas former suffisamment de clients ou vendre suffisamment de maisons, mais parce qu’ils n’ont pas de plan d’affaires stratégique. Voir les clients est une petite partie de cela… Un bon entraîneur reçoit et apprécie ce fait.
3. Vous écoutez encore plus que vous ne le conseillez. Des études montrent que les compétences d’écoute peuvent, en fait, stimuler la réussite économique, mais les entraîneurs omettent souvent de les appliquer dans leur propre pratique. Les pires entraîneurs se concentrent uniquement sur vous fournir des informations. Un bon coach a les compétences pour faciliter un changement de mentalité et de perspective, ce qui n’est possible qu’en vous écoutant vraiment. Une fois que ce changement intérieur se produit, il est reflété avec des résultats de puissance massifs. J’ai travaillé avec un client, Chandler, dont le manque total de confiance a affecté tous les aspects de sa carrière. J’ai brisé tous les échecs auxquels il avait été confronté au travail jusqu’à ce qu’il soit clair pour lui qu’il était le seul obstacle qui se dressait sur son chemin. Une fois qu’il a vu cela, il a vu des résultats… jusqu’à une augmentation de 25 000 $.
4. Vous savez comment vendre – de manière authentique. Trop souvent, je trouve que les fournisseurs de services croient que la vente est prise. Pour moi, vendre signifie service. Et c’est pourquoi je n’ai jamais pris un client privé auquel je ne crois pas. Un bon coach sait dire « non » aux clients non décédés et il connaît l’importance de s’assurer que leur client peut être coaché. Les bonnes ventes sont liées à votre capacité à tirer parti de la douleur qu’une personne éprouve et à l’aider à voir que vous pouvez lui montrer la sortie. Il ne s’agit pas d’astuces ou d’une stratégie de vente trompeuse – il s’agit de communiquer avec les gens d’une manière qui honore leur intégrité et les met à l’aise de vous faire confiance.
Le lancement d’une entreprise exige que vous ayez une confiance incroyable dans le service que vous offrez et dans votre capacité à créer des résultats. Lancer une entreprise de coaching ne fait pas exception.
Il y a une histoire que je répète souvent à mes clients qui sont de futurs coachs lors de l’évaluation de leur valeur, et c’est une histoire qui s’applique également à tous ceux que nous considérons comme une carrière dans le coaching:
Une femme dans un café a vu Picasso griffonner sur une serviette. Elle s’est approchée de lui et lui a demandé s’il pouvait lui acheter le griffonnage. Picasso a répondu : « Bien sûr. C’est 100 000 $.
La femme a été choquée. « Mais il ne vous a fallu que dix minutes pour dessiner ça ! » s’exclama-t-elle.
« Non », répondit Picasso. « Cela m’a pris toute ma vie. »
Il ne s’agit pas d’heures pour des dollars, mais d’une sagesse puissante qui change des vies. Ceux d’entre vous qui sont censés être des entraîneurs ont perfectionné leurs compétences pour servir les autres toute leur vie.
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